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4 mai 2024 6 04 /05 /mai /2024 10:52

Dans l’affaire Matisse, cet adolescent mort sous les coups de couteau d’un réfugié afghan à Châteauroux le samedi 27 avril, BFM TV a eu une bonne idée : inviter en direct un homme de terrain. Il s’agissait d’Adama Camara, dont le frère est mort, tué lui aussi d’un coup de couteau, à Garges-lès-Gonesse en 2011.

En face, Roselyne Bachelot. La dame a son rond de serviette dans les plus grands opéras d’Europe et n’a sûrement pas pris le RER depuis le siècle dernier, mais il faut croire qu’elle est une experte de la violence dans les cités.

« La violence chez les jeunes, c’est quelque chose de constitutif qui a été étudié par toutes sortes de spécialistes tout au long de l’histoire. Les enfants sont violents ! Quand on lit La Guerre des boutons, dont on a fait au cinéma des versions très édulcorées, c’est d’une violence incroyable ! » ( Il doit s’agir d’une nouvelle version ou alors la Roselyne n’a rien lu du tout, ce qui est plus vraisemblable).

Dans son entreprise de dénégation du réel, la chroniqueuse a pu compter sur le soutien de Pablo Pillaud-Vivien, un jeune militant woke dont l’aveuglement volontaire irrite jusqu’à France Inter. Lui s’est servi de l’habituel procès en récupération pour accabler ceux qui tentent une analyse politique et osent pointer le rôle de l’immigration dans l’accroissement de la violence barbare. Mais c'est interdit, seules les bougies et les marches blanches sont autorisées. Et les condoléances à la famille.

 

Dans ce déluge de conneries, j’ai quand même trouvé une bonne nouvelle à me mettre sous la dent : la fin annoncée du festival des Vieilles Charrues.

Je prépare une pétition pour la suppression de TOUS les festiveaux.
 

 

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4 mai 2024 6 04 /05 /mai /2024 10:47

La France doit payer. C’est du moins ce qu’aimeraient la vingtaine d’organisations non gouvernementales qui étaient réunies, jeudi 18 avril à Genève pour le Forum permanent des Nations unies pour les personnes d’ascendance africaine (PFPAD), elles réclament ni plus ni moins le paiement d’une prétendue « dette coloniale » de la France envers Haïti. Créance que ces associations chiffrent à hauteur de 100 milliards d’euros. Mais d’où sort cette dette coloniale ?

Il n’est pas nécessaire de remonter au traité de Ryswick de 1697 (qui cède à la France la partie occidentale de l’île d’Hispaniola : l’actuelle Haïti) pour comprendre ce qui se joue, aujourd’hui. Ayant acquis son indépendance après une lutte sans relâche en 1804, un accord avec la puissance coloniale française avait été conclu. L’indépendance en échange de l’or. C’est, aujourd’hui, ce que dénonce le Forum des Nations unies pour les personnes d’ascendance africaine.

Mais à force de taper sur la France, on oublie la moitié de l’histoire. Face à l’importante indemnisation exigée par le royaume de Charles X (150 millions de francs-or), le gouvernement d’Haïti demande une réévaluation, qui est acceptée par le roi des Français Louis-Philippe Ier (passant à 90 millions de francs-or, soit environ 525 millions d’euros).

Mal gérée et subissant une politique de dépenses publiques coûteuses (comme des infrastructures militaires ou le Palais de Sans Souci), l’économie de l’île est faible. Le 17 décembre 1914, le géant américain saisit l’occasion de piller les réserves d’or de l’île. 500.000 dollars de l’époque (soit 112 millions de dollars actuels) sont volés. De 1915 à 1934, le territoire haïtien est occupé par l’Oncle Sam. Quelle dette coloniale, pour les États-Unis ? Silence radio, du côté du PFPAD.

Payer une quelconque « dette coloniale » à Haïti résoudrait-il les malheurs de cet État ? La réponse est certainement négative. Instable politiquement – depuis les fondations mêmes du pays –, Haïti est victime de la corruption de ses élites. Si, demain, les 100 milliards d’euros demandés à la France étaient versés, il n’est pas certain que le citoyen haïtien en voie la couleur. En 2010, après le terrible tremblement de terre (qui fit près de 280.000 morts et autant de blessés), un important élan de solidarité internationale avait été mis en place.

Mais patatras ! En 2019, ce qui était évident fut mis en lumière. Le président haïtien de l’époque, Jovenel Moïse, est accusé d’être au cœur d’un « stratagème de détournement de fonds » par la Cour supérieure des comptes du pays. En effet, le chef de l’État détournait l’aide du Venezuela pour la réfection des routes de l’île en passant par sa propre entreprise de bâtiment.

Alors maintenant, la repentance coloniale, ça suffit !

 

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4 mai 2024 6 04 /05 /mai /2024 10:41

S’il est une chose que l’on peut retenir de la IIIe République, c’est le nombre important de présidents qui l’ont dirigée : 14 en 69 ans. Parmi ceux-ci, des noms bien connus comme Sadi Carnot, Félix Faure, Raymond Poincaré ou encore Paul Doumer. Cependant, il en est un autre dont l’état de santé a marqué l’Histoire : Paul Deschanel. Sa disparition, le 28 avril 1922, est une occasion de se rappeler cet épisode de la vie politique de notre pays.

Paul Deschanel naît en Belgique, le 13 février 1855, dans une famille qui s'était exilée après l’avènement de Napoléon III. Très jeune, il entre en politique, devient le collaborateur d'un ministre, puis sous-préfet, et, à 30 ans, il est élu une première fois député, entamant ainsi une longue carrière parlementaire, puisqu'il sera élu neuf fois, de 1885 à 1920, député d'Eure-et-Loir. Deschanel est alors considéré comme l’un des plus grands orateurs de la gauche modérée de la IIIe République. À l'issue de la Première Guerre mondiale, fort de son succès et de sa longue carrière, il n’hésite pas à se présenter à l'élection présidentielle. À l'époque, rappelons-le, le chef de l'État était élu par les parlementaires des deux assemblées, Chambre des députés et Sénat. Deschanel remporte cette nouvelle bataille politique face au Père la Victoire : Georges Clemenceau. La seule chose qui semble désormais pouvoir arrêter Paul Deschanel, c’est peut-être lui-même.

L’arrivée du nouveau locataire au palais de l’Élysée rime avec le début de ses ennuis de santé. Ces événements vont alors susciter la curiosité mais aussi la stupéfaction du grand public et des médias. Ainsi, les collaborateurs du Président ne tardent pas à observer chez lui un comportement des plus insolites. Comble de l’ironie pour le fils d’un ancien opposant à Napoléon III, Paul Deschanel signe parfois ses décrets officiels avec le nom de Napoléon. Au cours d’un week-end au château de Rambouillet, on l’aurait aussi retrouvé, de bon matin, en train de pêcher des carpes dans l’un des bassins du domaine. Une autre fois encore, lors de la visite de quelques-uns de ses amis, le président de la République les aurait abandonnés lors d’une promenade pour grimper à un arbre en imitant le cri d’un oiseau. Pire : on raconte même l’avoir vu se promener avec comme seul vêtement le cordon de la Légion d’honneur. C’est à se demander si la République est présidée par un homme sain d’esprit.

Le coup final de la carrière politique de Paul Deschanel arrive le 23 mai 1920. Lors d’un voyage en train de nuit vers Montbrison, le Président tombe sans raison valable de son wagon en marche. Heureusement pour lui, il ne se blesse que très légèrement mais se retrouve désormais seul et n’a pour seul habit que son pyjama. Marchant pendant plusieurs heures, il finit par trouver un ouvrier travaillant le long du chemin de fer. Ce dernier, stupéfié de se retrouver face au Président, le conduit jusqu’à la maison d’un garde-barrière qui soigne et couche l’auguste blessé. Quelques heures plus tard, le sous-préfet de Montargis arrive en voiture afin de conduire Deschanel à sa sous-préfecture. Malgré les tentatives d’étouffer l’affaire, les journaux font les choux gras de cet accident qui ridiculise Paul Deschanel. Ce dernier finit par démissionner, le 21 septembre 1920. Son mandat n’aura seulement duré que sept mois et trois jours.

Malgré une tentative de retour en politique comme sénateur, Paul Deschanel décède deux ans plus tard, le 28 avril 1922, à l’âge de 67 ans. La folie de ce dernier est alors expliquée a posteriori par les médecins. On diagnostiqua au Président un trop grand surmenage et une forte anxiété en raison de sa charge politique ayant entraîné des moments de confusion.

Cette histoire devrait nous réconforter : les fous finissent toujours par tomber du train. S'ils tardent un peu à le faire, il est pas exclu qu'on les pousse un peu.

 

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4 mai 2024 6 04 /05 /mai /2024 10:27

Dans le cadre de l’exposition « Grands décors de Notre-Dame » aux Gobelins est présenté le nouveau mobilier liturgique de Notre-Dame de Paris. L’ancien mobilier ayant été détruit par l’effondrement de la croisée du transept lors de l’incendie.

Les chaises des fidèles ont été créées par une « désigneuse », Ionna Vautrin. Il est dit qu’elles « dialogueront avec le mobilier liturgique tout en répondant à la musicalité du rythme créé par les colonnes et les arches de la nef ». Des chaises musicales, en somme. Elles sont décrites comme « confortables ». Peut-être. Je ne les ai pas essayées. Mais elles n’en ont pas l’air, confortables, avec leur dossier très bas. Qui ne s’est pas assoupi pendant un trop long sermon dans une de ces bonnes vieilles chaises ordinaires, en assise paillée, avec un dossier digne de ce nom ? Mon instinct me dit que ces chaises de chêne massif ne s’y prêteront pas.

Le mobilier liturgique est présenté par des maquettes réduites. Le baptistère a l’air d’un coquetier pour œuf d’autruche géante. On ne pourra pas le rater, car il sera placé dans l’axe de la nef. L’autel a l’air d’un pain de savon (parfum chocolat) ou d’une enclume. La chaise cathédrale a été comparée à un cercueil… Tout cela a été conçu par Guillaume Bardet. Encore un designer, comme Ionna Vautrin. On ne leur en veut pas : ils sont designers, ils ont livré un travail de designers, fonctionnel et décoratif - comme lorsque sont commandées à Ionna Vautrin des loupiottes pour le TGV ou quand Guillaume Bardet dessine un lampadaire tripode. Mais pour l’art chrétien, on repassera. Et là, on en veut à Mgr Ulrich, l’archevêque de Paris.

Présentant ses choix en juin dernier, Mgr Ulrich expliquait qu’il voulait un mobilier liturgique « durable dans le temps ». Souci patrimonial ? On aimerait qu’il en aille ainsi mais Mgr Ulrich, à la tête du diocèse lillois et chancelier de l'Université catholique de Lille, a laissé partir l’Évangéliaire de Saint-Mihiel (« l’un des manuscrits médiévaux les plus précieux au monde ») au musée Getty de Los Angeles pour 8,4 millions d’euros (2020). Il a autorisé la destruction de la chapelle Saint-Joseph à Lille (2021). Emmanuel Macron et lui ont décidé de virer des vitraux de Viollet-le-Duc pour les remplacer par des créations. On l’a compris : le durable dans le temps, c’est pour ce que lui, Mgr Ulrich, décide et fait faire. Son zèle pour la transmission est sélectif.

 

 

(Grands décors de Notre-Dame. Jusqu’au 21 juillet 2024. Galerie des Gobelins, 42, avenue des Gobelins, 75013 Paris. Metro : Gobelins (ligne 7). Du mardi au dimanche de 11h à 18h).

 

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20 avril 2024 6 20 /04 /avril /2024 10:27

Curieux cet acharnement à traîner les artistes au tribunal. Jadis les affaires s’étouffaient gentiment entre personnes du même monde. Maintenant pas un jour sans qu’un metteur en scène, réalisateur, chorégraphe, chef d’orchestre et j’en passe, ne soit désigné comme criminel dans les médias. Le citoyen lambda s’en réjouit sur les réseaux sociaux et il a bien tort.

D’abord parce que les réseaux sociaux ne sont pas des champs de liberté mais un outil d’ingénierie sociale qui permet d’influencer l’opinion et de la museler, tout en faisant croire le contraire.

Et les plus aptes à se faire manœuvrer n’appartiennent pas aux classes laborieuses, le mouvement des Gilets Jaunes en donne une preuve flagrante, mais se comptent parmi les cadres moyens et supérieurs. Là où précisément résident les colporteurs de scandales : les journalistes.

Policés par les études mais aigris par la décote de leur profession, ils se vengent. Mais pas sur les grands patrons qui émargent à 10 briques par mois, les banquiers qui s’engraissent ou les députés vendus à tous les lobbies de la planète. Ce serait mordre la main du maître qui les nourrit. Ils se défoulent sur les artistes, parce qu’avec eux, on court pas le risque d’aller pointer au chômedu.

Derrière cette hargne, se cache quelque chose de plus sordide. La mise en place d’une dictature qui veut éliminer tout ce qu’elle méprise, en première ligne l’artiste et l’intellectuel que les chefs haïssent d’instinct. Et pour les exécuter sans fusillade, sans rapt, sans torture, activités classiques chez Franco ou Pinochet, on choisit l’humiliation. C’est soft, pas bruyant, ça salit pas le sol des cellules et le cadavre reste dans la famille.

Mais moi je trouve la méthode plutôt molle, elle me fait penser au refrain de Dutronc : « mini, mini, mini, mini… tout est mini dans notre vie ».

Décidément, cette société est bien décevante, elle est même plus capable d’un vrai fascisme à la papa.

Exception faite pour Israël, qui s’en tire une fois de plus avec les honneurs !

 

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20 avril 2024 6 20 /04 /avril /2024 10:18

La conférence de Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan sur la Palestine a été annulée à l’université de Lille, le président (Régis Bordet) de cet établissement ayant peur pour son grade (on croyait les universités indépendantes du pouvoir, depuis Sarkozy). Les LFI ont alors juré de maintenir la conférence, déportée dans un autre lieu.

    « Selon un communiqué de la préfecture, « des appels à la mobilisation lancés par plusieurs organisations » pourraient entraîner « des rassemblements, des attroupements et des heurts sur la voie publique, dans un climat de tensions géopolitiques accrues ». Elle souligne en outre que les forces de sécurité sont déjà fortement mobilisées jeudi par le plan vigipirate « urgence attentat », le match de coupe d’Europe Lille-Aston Villa et une commémoration du soulèvement du ghetto de Varsovie à la synagogue de Lille. Enfin, elle considère que la salle privée réservée in extremis pour l’évènement, limitée à 328 personnes, ne permet pas d’accueillir le public attendu en toute sécurité. (Le Figaro). »

C’est là où le préfet s’est interposé, interdisant tout meeting autour de la Palestine. En défense de la Palestine, devrait-on dire, puisque les meetings et conférences sionistes et ultrasionistes ont tout loisir d’avoir lieu sur notre sol. La décision vient donc d’en haut.

Le président de l’Université de Lille et le préfet de la région (Bertrand Gaume) ne sont que des pions, qui obéissent au politique, mais ils n’étaient pas obligés d’être aussi lâches ou désinformateurs, notamment sur de mystérieux troubles à l’ordre public. C’est ce que dénonce Mélenchon dans sa prise de position, où, curieusement, dans l’échelle de l’évolution, il place le lâche sous le facho. On sent que le Système va en profiter pour le nazifier encore un peu plus !

Mélenchon et ses troupes, pour avoir choisi le mauvais cheval selon la doxa, payent cher leur engagement humaniste. Ils se retrouvent sur le banc des accusés, goûtant aux joies d’un bannissement injuste, de la part d’un Système qui pratique, sans vergogne, l’inversion accusatoire.

On sait très bien où sont les véritables fachos, aujourd’hui. Ce sont ceux qui veulent la guerre, et la guerre mondiale, pour enfouir leurs propres saloperies sous une saloperie mondiale.

 

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20 avril 2024 6 20 /04 /avril /2024 10:13

L’arrivée de Rachida Dati dans le gouvernement Attal a été survendue. Ce n’est ni une femme de droite, ni une réussite de la « méritocratie républicaine ». C’est un produit «people» issu de la « diversité ».

Elle a été nommée magistrate sans passer de concours et doit toute sa carrière à l’intrigue et à la faveur. Elle s’est toujours montrée inapte à maîtriser le moindre dossier que ce soit comme conseiller ministériel, comme ministre ou comme député européen.

Rachida Dati est « people ». Elle est « cash ». Elle est « bankable », plus que bien des actrices, dans les médias, où elle fait de l’audience et dans la presse « people » qu’elle nourrit de ragots. Elle dévoile aussi sa vie privée. Entre ses revendications d’indemnités pour la paternité de sa fille Zohra auprès d’un casinotier milliardaire.  Ou l’évocation de harcèlements scolaires dont la même Zohra aurait été victime pour obtenir de Brigitte Macron la scolarisation de sa fille à Franklin. Le tout raconté dans Voici.

Mal à l’aise sur les dossiers de fond qu’elle ne connaît pas faute de travail, Dati utilise la cape d’immunité de la « diversité » quand elle est mise en difficulté. Dans leur excellent livre Belle ami, les journalistes Michaël Darmon et Yves Derai ont bien décrypté son manège : « son tempérament tient lieu de compétence, son origine de viatique »

Rachida Dati par ses fréquentations comme par sa stratégie a toujours été proche de grands intérêts privés et de puissances étrangères. Directrice juridique du Conseil général des Hauts de Seine en 2006 elle a fait valser l’anse du panier et fourni de nombreux marchés publics aux grands cabinets d’avocats. Devenue avocate elle-même elle entretient de nombreux liens d’affaires qui lui valent une mise en examen dans l’affaire Renault/Ghosn pour 900 000 euros d’honoraires imparfaitement justifiés. Ses éloges dithyrambiques du roi Mohamed VI dans L’écho du Sahara et ses liens avec le Maroc posent question. Tout comme ses relations avec le Qatar ou l’Azerbaïdjan.

Dati est divine ! Pour les naïfs qui croient au conte de fées, c’est la petite fille méritante qui s’est hissée à la force du poignet malgré le « racisme systémique ». Pour les gogos : c’est une politique énergique, courageuse et de droite ! Pour l’oligarchie elle est doublement parfaite : elle dépend des médias et des lobbys. Sous ses (faux) airs d’indépendance elle est bien tenue. Derrière une insolence de façade, une soumission certaine.

L’intrigante Rachida a déjà son plan de route : la mairie de Paris en 2026, l’Élysée en 2027. « Elle sera présidente de la République » avait prophétisé Nicolas Sarkozy. Le scénario est crédible. Conforme à la loi tragique de la Ve République selon laquelle le président n+1 est pire que le président n.

 

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13 avril 2024 6 13 /04 /avril /2024 10:32

La RTBF, Le Soir et un certain nombre d’autres médias belges ont feint de s’étonner, ces derniers jours, du comportement du Parti socialiste belge, qui a provoqué l’annulation du vote d’un Code du bien-être animal. Nos amis d’outre-Quiévrain sont, on le sait, à la pointe de la déliquescence européenne : ils ont des choses à nous apprendre. Regardons donc les leçons que nous donne la classe politique belge en général, et son Parti socialiste en particulier.

Il y avait donc, ces derniers jours, au Parlement de la région de Bruxelles, un débat sur le bien-être animal dont les mesures ne paraissaient que de simple bon sens (création d’une infraction pour non-assistance à un animal en danger), ou alors, plus anecdotiques (pouvoir être enterré avec son animal de compagnie). Comme le dit la RTBF avec un sens appréciable du calembour bon marché, il n’y avait « pas de quoi fouetter un chat ». Malgré tout, les socialistes se sont donné un mal de chien… pour tout faire annuler. C’est qu’en réalité, la question n’est pas tant celle du bien-être des animaux que celle de l’électorat musulman. Bien que pas une ligne, dans ce projet de loi, n’évoque l’interdiction de l’abattage rituel, c’est évidemment le grand non-dit, c’est l’éléphant au milieu de la pièce, comme on dit aux États-Unis : tout le monde a compris, mais personne n’en parle.

En 2022, le sujet de l’interdiction de l’égorgement halal, sans étourdissement, avait déjà divisé la coalition de gauche, qui est majoritaire en Belgique. 38 voix pour l’interdiction, 42 contre. Cette fois, c’est dans la crainte qu’éventuellement, quelqu’un pourrait proposer de nouveau une telle loi que les socialistes ont préféré tout bloquer d’emblée. Soumission préventive. Il ne faudrait pas froisser ce que la RTBF elle-même appelle « le très stratégique électorat musulman ». Adieu donc, la défense des animaux (domestiques ou non). Ce qui importe pour les parlementaires socialistes bruxellois, c’est de ne pas se mettre à dos ses futurs employeurs.

 

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13 avril 2024 6 13 /04 /avril /2024 10:30

Hermétique à toute forme de romantisme entourant le jour des noces, le maire de Mantes-la-Jolie a décidé de s'attaquer aux débordements relevant de sa juridiction. À l'instar de Pontoise, Évreux, Aulnay-sous-Bois, Carrières-sous-Poissy et Vichy, des chèques de caution seront demandés aux futurs époux. Quatre pour Mantes-la-Jolie : 500 € si l'un des deux fiancés a changé d'avis au dernier moment. 300 € pour un retard de plus d'une demi-heure, 500 € pour « frais de remise en état des biens communaux » où l'on apprend que mariage devient parfois synonyme d'ouragan, et 200 € pour d'éventuels frais de nettoyage des lieux (des cargaisons de riz, des fumigènes et autres pétards parsèment de temps à autre les parvis des hôtels de ville).

Les histoires d'amour finissent mal, en général. Un futur marié a compris le message de Catherine Ringer après avoir été placé en garde à vue avant même d'avoir pu prononcer le «oui» fatal. Son enthousiasme débordant l'avait conduit à tirer au mortier sur le commissariat local.

 

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13 avril 2024 6 13 /04 /avril /2024 10:25

Dans son évidente volonté atlantiste d’abolir la neutralité suisse par la «tactique du salami», le pire Conseil fédéral de tous les temps, qui se plie désormais de manière embarrassante aux diktats d’une puissance étrangère, a décidé, lors de sa réunion du 15 mars 2024, d’adhérer au « State Partnership Program » (SPP) de la Garde nationale des États-Unis d’Amérique (USA) afin d’institutionnaliser la coopération en matière d’éducation avec les forces armées étrangères. Traduit du vocabulaire politique, cela signifie, en pratique, que l’armée suisse s’adapte aux besoins de l’armée américaine, ou plutôt : aux seuls besoins de l’armée américaine !

Le Conseil fédéral affirme, sans se soucier du ridicule, que « les deux pays ont des systèmes de milice similaires ». Nous contestons cette affirmation ! Le système de milice suisse n’a rien à voir avec celui de la Garde nationale de Joe Biden. Tout d’abord, il s’agit d’une armée régie par la conscription obligatoire, mais surtout d’une armée de défense destinée à préserver – au moins théoriquement – la neutralité et la souveraineté de la Confédération. La Garde Nationale des Etats-Unis, quant à elle, est une milice volontaire de réservistes ayant des tâches à la fois d’ordre intérieur, c’est-à-dire de répression de son propre peuple en cas de rébellion (comme ce fut le cas en 1992 face à la population afro-américaine en émeute à Los Angeles avec plus de 60 morts) et d’occupation de pays étrangers souverains, comme ce fut le cas avec l’Irak. Bref, deux domaines qui n’ont rien à voir avec la mission de l’armée suisse, à moins que nos recrues ne doivent se remettre à tirer sur les ouvriers suisses comme il y a un siècle !

 

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